Trois idées pour aborder les apprentissages (et les devoirs!)

Trois idées pour aborder les apprentissages (et les devoirs!)

Une des premières choses que l’on peut remarquer en s’intéressant aux diverses pédagogies, c’est que l’on sort souvent les apprentissages du cadre typique que nous connaissons : assis à la table avec un cahier. Apprendre devient une expérience multisensorielle qui répond à leurs besoins de bouger, manipuler, ressentir et plus encore. Ainsi, les enfants sont aussi enclins. Ces propositions répondent à leurs besoins de bouger, manipuler, ressentir.

Chaque enfant a sa propre façon d’apprendre et c’est en expérimentant une variété d’approches qu’on lui permet d’acquérir plus facilement de nouvelles connaissances. D’ailleurs, plusieurs écoles au Québec sont de plus en plus sensibles à cette réalité.

Les ateliers sur plateau pour manipuler

La première idée est inspirée de l’univers de Maria Montessori. Il s’agit d’isoler chaque compétence, chaque objectif précis et de le présenter sur un plateau. Le matériel est placé afin d’inviter l’enfant à poser une action précise : trier, reproduire, enfiler, remplir, transférer ou associer. Pour l’initier au tracé des chiffres par exemple, je vais d’abord inviter ma fille à suivre le tracé du chiffre rugueux, puis le tracer dans le sable et y déposer le bon nombre de billes de bois. Lorsqu’elle est en action, tout son corps participe à l’encodage d’une notion : elle comprend que comparativement à trois billes, quatre billes sont plus lourdes et prennent plus d’espace dans sa petite main. Elle associe le tout au chiffre qu’elle a inscrit. Les billes peuvent également servir à rendre plus réalistes et visuelles les premières opérations mathématiques en leur donnant plus de sens.

L’apprentissage en mouvement

Avec cette approche, nous abandonnons la position assise pour utiliser notre environnement afin d’apprendre en bougeant. On peut coller au plancher du papier collant (masking tape) pour créer un jeu de marelle dans lequel on avance en sautant chaque fois qu’on réussit à épeler un mot ou une addition. Dehors, on peut écrire des mots avec de la craie sur le sol et lancer le ballon sur un mot pour ensuite le lire à voix haute. Pour les tables de calculs, on peut utiliser un dé géant et demander à l’enfant d’additionner ou de multiplier les chiffres obtenus. L’objectif c’est surtout d’intégrer des mouvements et du plaisir aux apprentissages. En intégrant les notions dans la bonne humeur, c’est souvent plus facile (et plus agréable pour tous!).

L’éducation classique

Personnellement, plusieurs principes de l’éducation classique me rejoignent. Un de ceux que j’aime beaucoup, c’est de proposer d’abord à l’enfant de recopier plutôt que de lui faire faire une dictée pour vérifier ses mots de vocabulaire. L’objectif, c’est d’éviter que l’enfant intègre la mauvaise façon d’écrire le mot. Un peu comme nous, quand nous écrivons et que nous nous mettons à douter de la façon de l’écrire…

Une autre idée autour de l’écriture est d’encercler le meilleur de chaque ligne (ou demi-page) plutôt que ceux qui ne sont pas réussis. L’attention est mise sur celui qui doit servir de modèle, de référence, plutôt que sur ceux qui sont moins réussis.

La lecture, la lecture, la lecture

Finalement, pour moi, la lecture c’est quelque chose de vraiment important. Nous lisons tous les jours à nos enfants. Dès qu’ils commencent à lire, leur permettre d’avoir des livres pour débutants, adaptés à leur niveau de lecture. et leurs intérêts est un gros avantage. Ils deviennent rapidement fiers d’eux alors qu’ils ont la possibilité de gagner de l’autonomie en lecture. Pouvoir avoir de petits succès, c’est motivant!

Signé Cinq minutes pour jouer - Zoé L. Sirois


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